Moteur :
Très
souple, il ne révèle son tempérament que haut dans les tours. En
utilisation quotidienne le moteur enroule dès 1000 trs/min sans hoqueter, et
permet de rouler décontracter en ville. Mais pour en tirer la quintessence,
il faut jouer de la boite et rester dans les tours. Ce n’est que passé les
5300 trs/min que le VTEC s’enclenche et délivre sa puissance J
… La montée en régime est grisante et le moteur ne demande qu’à
chanter…. On en redemande… une quarantaine de chevaux supplémentaires
n’auraient pas été de trop pour la rendre plus rageuse et faire oublier
son poids conséquent (pourquoi pas une PTR, Prélude Type R J ).
Boite :
Boite
un peu longue a mon goût, elle
aurait mérité une boite six. Le moteur ne délivrant sa puissance que très
haut perché, il faut sans arrêt jouer avec la boite pour la relancer. Sinon
c’est un modèle en précision et rapidité.
Habitacle :
Malgré
la taille de la voiture (4m54), l’espace intérieur est limité. Les places
arrières sont symboliques, mais sont très utiles pour agrandir le coffre
(Qui a parlé de ski ?). D’ailleurs l’accès de celui ci est peu
pratique et on regrette le hayon de la quatrième génération L.
Intérieur
cossu et bien fini (tradition Honda) avec de série double airbags, vitres électriques,
rétros électriques, ABS, ASR, avec en option sur mon véhicule cuir,
climatisation (obligatoire vu la surface vitrée), peinture métallisée, et
aileron de coffre.
Les
réglages des sièges et du volant permettent de trouver une position de
conduite confortable même si les plus d’un mètre quatre vingt
risquent d ‘être à l’étroit. Cote siége on regrette le manque
de maintient des lombaires. Des baquets auraient été appréciables, mais
peut être que cela ne correspond pas a la philosophie du véhicule…
Carrosserie :
La
cinquième génération de la Prélude se cherche un peu au niveau image …
Elle a perdu l ‘agressivité de la quatrième génération, et semble être
un compromis entre l’agressive ITR et le classieux (est ce français ?)
coupé Accord. Au regard de son équipement et de son look, elle semble destinée
au marché Américain.
Comportement :
Les
4WS peuvent surprendre au début. En dessous de 30 Km/h les roues arrières
tournent dans les sens oppose par rapport aux roues avant, ce qui permet des
créneaux dans un mouchoir de poche, et dans le même sens passé les 30
Km/h..
Malgré
le poids excessif, l ‘auto passe très fort en courbe grâce aux quatre
roues directrices qui permettent de placer le train arrière. A la limite si
on la brusque, l’arrière accepte de dériver de façon très contrôlable
(N’est ce pas Lio?).
Le
comportement très neutre combine au 4WS font de la Prélude une redoutable
autoroutière. L’habitacle très confortable couple au cruise contrôle
permettent d’avaler les kilomètres a une moyenne largement prohibée J.
Conclusion :
Pour
ma part je la trouve trop lourde avec un amortissement inadapté. Peut être
que mes amortisseurs étaient fatigues (85000 kms), mais avec des Konis/Eibachs
cela va un peu mieux même si ce
n est toujours pas assez ferme L
… Cote freinage malgré une taille importante (disques avant en 282), le
freinage avoue rapidement ses limites. Quatre durites aviation, du liquide
haute température et des plaquettes plus tendres devraient résoudre le problème
(prochain test en Avril). Ensuite
il faudra envisager de revitaminer un peu le moteur … si vous avez des
conseils ou idées merci de faire un post sur le forum J
Niveau
consommation comptez en moyenne 11 litres. J’oscille entre 10-12 (10 c est
dur) en conduite de tous les jours, et
14-15 sur circuit (A vérifier lors de prochaines sorties J).
Je
dirai pour conclure que c ‘est une superbe routière pour celui qui
roule beaucoup et souhaite pouvoir se faire plaisir de temps à autre, mais si
vous cherchez une sportive passez votre chemin et allez voir du coté des Type
R.
Jedy.
